« Comment faire pour bien regarder ,sans vouloir trouver dans les choses ce qu’on nous dit qu’il doit y avoir, mais simplement ce qu’il y a »

(Antonio Tàpies)

Née au XXe siècle, j’ai déjà vécu 6 vies et ne veux pas manquer la 7ème.

C’est la raison de mon engagement actuel dans la peinture

Alors que mon père voulait que je sois avocate, et ma mère artiste j’ai, en bonne fille, fait des études de droit qui m’ont menée au « barreau ».

Ainsi j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les cours de droit civil, commercial, administratif et les sciences politiques à Assas, Aix-en-Provence et la Sorbonne, mais j’ai toujours préféré admirer l’effet des nuages sur la Lune.

« Tu devrais faire les Beaux-Arts, ma fille… » c’est ce que me répétait ma mère.

Il me fallait oublier le code civil, le code pénal et casser les barreaux pour retrouver la liberté indispensable à toute forme d’art, pour libérer le regard et comme le dit Tàpies voir simplement ce qu’il y a.

C’est alors qu’après avoir suivi des stages de dessin et peinture aux Beaux Arts et à l’Atelier du Passage, j’ai finalement, depuis plusieurs années  – et pour longtemps – posé mes pinceaux, ma blouse et mes tubes de couleurs chez Claire Arnal à l’atelier « Oh les Beaux Jours », rue des Goncourt, à Paris.

J’y ai fait plusieurs expositions depuis 2013  et tous les ans dans le cadre des portes ouvertes des ateliers de Belleville et à la galerie « Art et Société ».

J’ai enfin trouvé ma voie… c’est la rue des Goncourt.

Les toiles présentées sur ce site ont presque toutes été réalisées dans cet atelier.